
«Avec les services, on travaille, on fait des aménagements et on évolue», a déclaré l'adjointe chargée des travaux, ce mercredi 4 octobre. Le stationnement payant sera étendu dans le quartier Montchapet au premier trimestre 2024.

Alors que nombreux sont les automobilistes Dijonnais à avoir fait le choix d'éviter de circuler rue de Montchapet, la Ville de Dijon a procédé, durant l'été, à des aménagements de sécurité routière en différents points de cette voie reliant notamment le secteur République aux quartier Montchapet, Victor-Hugo et gare (
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Au regard des dispositifs retenus, des lecteurs d'
Infos Dijon ont fait part de leur circonspection notamment concernant ce qui est carrément une chicane positionnée au niveau d'un passage piéton, près de l'intersection avec la rue des Rosiers.
Lors de l'inauguration d'un nouvel aménagement près de l'école Montchapet (
lire notre article), ce mercredi 4 octobre 2023, Dominique Martin-Gendre (PS), adjointe au maire de Dijon déléguée à la propreté de la ville, aux travaux, aux équipements urbains et aux mobilités, a tenu à défendre les choix effectués.
«On a essayé d'apaiser au maximum»
Qu'est-ce qui a présidé à ces aménagements ?
«C'est une rue qui est très longue, qui circule énormément. J'ai rencontré de nombreux habitants qui ont vraiment exprimé que les voitures allaient trop vite et qu'il fallait réduire la vitesse dans cette rue.»
«On a fait des aménagements comme on fait maintenant : des chicanes, des ralentisseurs, changer le stationnement. Tout cela permet d'apaiser la circulation. (…) Je crois que cela freine vraiment la vitesse.»
«Il faut que tout le monde soit en sécurité : les vélos, les piétons, les voitures aussi.»
«On a travaillé avec les représentants de l'atelier de quartier |NDLR : le dispositif de démocratie participative de la Ville de Dijon]. (…) On a essayé d'apaiser au maximum.(…) On a de bons retours. J'ai déjà reçu des courriers d'habitants qui sont contents des aménagements.»
En haut de la rue de Montchapet, près de l'intersection avec l'avenue Gounod, depuis de nombreuses années, il y a différents dispositifs qui se sont succédé (plots, coussins berlinois...), parfois avec des dégradations rapides. Pourquoi ces évolutions ?
«Il faut toujours évoluer. On laisse vivre. On voit comment ça se passe et, en fonction des remontées, des études, on peut très bien adapter.»
«Je rappelle que sur l'application On Dijon, tout citoyen qui voit quelque chose qui ne va pas, que ce soit au niveau de la propreté ou de l'aménagement de l'espace public, peut faire un signalement. C'est répercuté dans les services compétents. Ils interviennent très rapidement.»
«Avec les services, on travaille, on fait des aménagements et on évolue»
Pourquoi ne pas avoir limité toute la rue de Montchapet à 30 km/h ?
«Nous pensons, avec les études que nous faisons, que, quand tout est à 30, c'est banalisé. Tout est à 30, les gens oublient. Là, on voit 30, on réduit. Quand c'est moins dangereux, on peut reprendre sa vitesse de 50.»
Pourquoi une chicane au niveau d'un passage piéton sans signalisation horizontale ?
«Si on n'a pas signalé, c'est que ce n'est pas dangereux. Si on estime qu'il y a une dangerosité, on peut signaler.»
«Avec les services, on travaille, on fait des aménagements et on évolue.»
Extension du stationnement payant en voirie en 2024
Dominique Martin-Gendre a indiqué également que la Ville de Dijon procédera au premier trimestre 2024 à «plusieurs extensions» du stationnement payant sur voirie, avec des tarifs pour les résidents, dans les secteurs du nord de la gare et du quartier Montchapet. «Les riverains nous ont vraiment alertés sur les voitures qui restaient plusieurs jours.»
Propos recueillis par Jean-Christophe Tardivon
Dominique Martin-Gendre, adjointe au maire de Dijon déléguée à la
propreté de la ville, aux travaux, aux équipements urbains et aux
mobilités
L'aménagement près de l'avenue Gounod
L'aménagement de la place Barbe