Cette association possède un point de récolte à la Maison des associations, 2 rue des Corroyeurs à Dijon. Les collectes ont lieu du lundi au vendredi de 17h à 19h et le samedi de 15h à 18h. 

Anastasiia Ganziuk 

Présidente de l’association Aidons l'Ukraine Dijon

«Je suis Ukrainienne et depuis quelques années je suis également Française. Je suis venue en France dans le cadre de mes études en 2009. J’ai fais mes études à Paris et je suis venue à Dijon en 2014. Suite à la guerre en Ukraine nous nous sommes retrouvées en centre-ville avec mes copines Ukrainiennes. L’idée de faire une association est venue assez naturellement, nous nous sommes dites que c’était la meilleure chose à faire. Il y a trois Ukrainiennes au bureau de l’association et nous faisons des réunions quasiment quotidiennement. L’association compte également nos amis Français, nos maris ainsi que tous les bénévoles.»

«Nous faisons trois choses : de l’aide humanitaire, des dons financiers et l’accueil des réfugiés. Nous avons envie de faire les choses bien donc nous avons trouvé la liste partagée par l’état Ukrainien et nous ne récoltons que les choses apparaissant dans cette liste. Nous ne prenons par exemple pas de vêtements car à l’heure actuelle ce n’est pas la chose la plus importante.»

«Pour l’aide financière, nous avons une création de compte en cours mais nous pouvons déjà recevoir des chèques au nom de notre association. Pour l’accueil des réfugiés, chaque ville doit définir le nombre maximal de réfugiés pouvant être accueilli. Nous sommes donc dans l’attente.  Nous sommes dans la Maison des associations du lundi au vendredi de 17h à 19h. Le samedi de 15h à 19h.»

«J’aimerais dire aux Français : notre président a dit que nous les Ukrainiens, nous sommes un pays libre et démocratique et nous vivons une période horrible. Nous avons besoins de vous, les Européens, car sans votre aide ça va être très difficile… Nous avons besoin de solidarité, d’avoir toute l’Europe avec nous. Et prouver que derrière les paroles de l’Union européenne, il y a de vraies actions.»

Manon Bollery

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