Le jeudi 1er septembre, le maire de Chenôve Thierry Falconnet a effectué une visite des écoles de la commune. La municipalité a investi 450.000 euros durant l'été pour des travaux et équipements.
Lors de la rentrée scolaire, le jeudi 1er septembre 2022, le maire de Chenôve Thierry Falconnet (PS) est allé à la rencontre des élèves et des équipes éducatives des six groupes scolaires de la commune. Il était accompagné d'Aziza Aglagal, adjointe déléguée à l'éducation.
Les écoles de Chenôve recensent 1.612 élèves répartis en 89 classes. Les effectifs sont relativement stables avec néanmoins une baisse de 65 élèves en maternelle et de 21 élèves en élémentaire par rapport à 2021. Toutefois, il y a dix élèves de plus qui sont scolarisés dès deux ans.
«Il y a encore des inscriptions qui arrivent en maternelle», a signalé le maire de la commune comptant 14.000 habitants.
Deux ouvertures de classe de dernière minute
«Nous avons deux ouvertures de classe», s'est félicité le maire alors que le rectorat a donné ces autorisations quelques jours seulement avant la rentrée, au regard des évolutions du nombre d'élèves constatées entre juin et fin août.
«Il a fallu s'adapter très vite», a indiqué Thierry Falconnet à propos de ces ouvertures concernant l'école maternelle En Saint-Jacques et l'école élémentaire Bourdenière.
Huit des douze écoles sont en REP+
Quatre des six groupes scolaires de Chenôve ont intégré le réseau d'éducation propriétaire renforcé (REP+). Ils bénéficient donc du dispositif de dédoublement des classes de grande section, CP et CE1.
«En maternelle, les effectifs sont aux alentours de 14-15 élèves par classe», a pointé le maire. «Dans le cadre de la Cité éducative, c'est un travail de collaboration. (…) L’Éducation nationale a fait l'effort en professeurs et la Ville accompagne en aménagement des locaux, en création de classe et aménagement de mobilier.»
Le dédoublement des classes constitue, selon Thierry Falconnet, un élément de «prévention primaire» : «quand on a des enfants qui sont bien à l'école, qui apprennent bien, à lire, à écrire, à compter, à qui on offre aussi des possibilités d'ouverture culturelle, des conditions de pratique sportive de bonne qualité, (…) cela contribue à ce qu'ils soient bien dans leur vie d'élèves et qu'ils consolident ensuite leurs apprentissages fondamentaux pour ensuite rester dans un parcours vertueux de réussite par l'école».
450.000 euros investis dans les écoles durant l'été
Durant l'été, la Ville de Chenôve a conduit la fin de la rénovation de l'école maternelle Jules Ferry, des travaux de peintures et de réfection de toilettes. Le budget pour cet été s'élève à 400.000 euros auxquels s'ajoutent 50.000 euros d'équipement (mobilier, matériel pédagogique, jeux...).
Par ailleurs, le plan de remise d'ordinateurs portables de type Chromebook se déploie depuis 2020. À l'occasion de cette rentrée scolaire, 180 élèves de CM1 ont reçu gracieusement un tel équipement pédagogique dans une logique de «réduction des inégalités scolaires et de lutte contre l'illectronisme».
Végétalisation de la cour de Bourdenière
La visite s'est terminée au groupe scolaire Bourdenière où la cour des écoles primaire et maternelle a été la première de l'agglomération dijonnaise à connaître une désimperméabilisation d'ampleur du sol durant l'été 2020, grâce au soutien de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse.
La cour a été végétalisée, un potager pédagogique a été développé et un système de récupération des eaux de pluie avec cinq cuves de 200 litres a été mis en place.
«C'est une satisfaction pour Chenôve d'avoir précurseur. (…) On est vraiment dans une démarche exemplaire. Je note avec beaucoup de satisfaction que d'autres ont emboîté le pas. C'est un mouvement qui se généralise», a analysé Thierry Falconnet.
Au moins une autre cour devrait être végétalisée durant la mandature municipale actuelle. «Nous avons déjà des écoles qui sont très largement arborées», a insisté le maire. «Notre objectif est travailler en priorité sur les écoles qui sont véritablement des îlots de chaleur avec des cours entièrement bitumées. La lutte contre le réchauffement climatique passe obligatoirement par une action locale forte. C'est aussi permettre à des enfants d'évoluer dans de meilleures conditions parce qu'une cour d'école désimperméabilisée, c'est une température qui baisse de un, deux voire trois degrés. En période de fortes chaleurs, c'est très important.»
Jean-Christophe Tardivon