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28/01/2022 17:58

DIJON : Roselyne Bachelot découvre le chantier de restauration de la cathédrale Saint-Bénigne

Ce vendredi 28 janvier, la ministre de la Culture a visité le chantier de restauration de la rotonde de l'an mil et de la sacristie du XIXème siècle de la cathédrale de Dijon. Le plan France Relance a fléché 2,6 millions d'euros pour financer les deux dernières phases des travaux.
«Nos cathédrales sont un joyau extraordinaire de patrimoine et la région en est très richement dotée. La cathédrale Saint-Bénigne montre une complexité architecturale qui nécessite des travaux extrêmement importants», déclare Roselyne Bachelot en découvrant la cathédrale de Dijon.

Ce vendredi 28 janvier 2021, la ministre de la Culture est en déplacement en Bourgogne pour se pencher sur les aspects concrets de la mise en œuvre du plan France relance au sein de la culture. Avant de rejoindre le musée de Bibracte dans la Nièvre puis la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, en Saône-et-Loire, la ministre fait étape à la cathédrale Saint-Bénigne.

La ministre est accueillie à la gare de Dijon par le préfet de la Côte-d'Or Fabien Sudry et par la directrice régionale des affaires culturelles Aymée Roger puis à la cathédrale Saint-Bénigne par l'archevêque de Dijon Roland Minnerath. Autour de Roselyne Bachelot sont présents notamment les parlementaires de la Côte-d'Or Yolaine de Courson (apparentée Modem), Rémi Delatte (LR-Libres), Fadila Khattabi (LREM), Didier Martin (LREM) et François Patriat (LREM) ainsi que Nathalie Leblanc (PS), vice-présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Catherine Louis (LCOP), vice-présidente du conseil départemental de la Côte-d'Or, et Antoine Hoareau (PS), adjoint au maire de Dijon.

La visite s'effectue au gré des commentaires de Martin Bacot, architecte en chef des Monuments historiques de la circonscription de la Côte-d'Or, du Jura et du Rhône.

«Un édifice unique dans l'Europe médiévale»


En 1018, l'église abbatiale Saint-Bénigne comprenait une rotonde à trois étages, éclairée par un jour zénithal. L'église avait été construite autour du sarcophage de saint Bénigne selon le modèle de l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem, constituant alors «un édifice unique dans l'Europe médiévale» et «le plus grand monument de France».

Deux niveaux de cette rotonde ont été détruits à la Révolution. À partir de 1859, sous l'inspection de Viollet-le-Duc, des travaux de restauration sont effectués avant d'édifier une sacristie neuve de style néogothique en ayant recours à de la pierre de Dijon qui présente aujourd'hui des dégradations importantes.

Un futur espace d'accueil du public


L'actuel chantier de la rotonde de l'an mil et de la sacristie du XIXème siècle concerne la mise en étanchéité, la restauration des chapiteaux et colonnes ainsi que la restitution des enduits et badigeons sans oublier la restitution des décors en façade et toiture.

Un espace d'accueil du public sera installé au voisinage de l’École nationale supérieur d'art tandis qu'un ascenseur sera installé pour faciliter l'accès à la rotonde. Les travaux sont prévus pour durer jusqu'en 2024.

10% du plan «cathédrale» ont été affectés à des édifices en Bourgogne


Le coût des quatre tranches de travaux s'élèvent à 7 millions d'euros, totalement financées par l’État. 2,6 millions d'euros sont issus de France Relance afin de soutenir les deux dernières tranches de travaux de restauration et de présentation au public.

La mobilisation de ces crédits s'effectuent dans le cadre du volet «cathédrale» du plan de relance national doté de 80 millions d'euros. Dans l'ensemble, environ 10% de ce volet «cathédrale» ont été fléchés en direction d'édifices situés en Bourgogne.

Jean-Christophe Tardivon

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