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12/01/2023 20:58

DIJON : Le CROUS travaille à accroître le nombre de structures de restauration universitaire

Ce jeudi 12 janvier, la directrice régionale Christine Le Noan a précisé que le CROUS Bourgogne-Franche-Comté proposait jusqu'à 6.000 repas par jour aux étudiants dijonnais. Le CROUS a lancé une étude avec la Métropole de Dijon pour envisager le positionnement d'une nouvelle structure.



Situation de la restauration universitaire à Dijon, projets à venir pour donner un accès à une alimentation saine à plus d'étudiants... Ce jeudi 12 janvier 2023, Infos Dijon a interrogé Christine Le Noan, directrice du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires de Bourgogne-Franche-Comté, pour faire le point sur la situation actuelle.


Christine Le Noan

Directrice régionale du CROUS

«40.000 étudiants et seulement deux restaurants universitaires, cette situation sur le CROUS m'apparaît indigne», a déclaré François Rebsamen lors de ses vœux, le 6 janvier dernier. Quelle est votre réaction ?

« Je partage le constat de Francois Rebsamen et je voudrai pouvoir dire que c’est une force pour le CROUS de pouvoir compter et s’appuyer sur les collectivités locales et en l’occurrence sur Dijon Métropole pour avancer sur ce sujet extrêmement important de la restauration universitaire. 

Il faut préciser que nous avons certes deux restaurants universitaires mais nous avons quand même également 5 cafétérias ce qui nous permet d’offrir entre 5.000 et 6.000 repas par jour aux étudiants. Nous promettons également dans un avenir très court l’ouverture d’une auberge en lien avec l’Institut Agro Dijon, cela permettra aussi d’accroître nos structures de restauration. Bien évidemment, nous travaillons actuellement sur une étude, à l’établissement d’un diagnostic qui va nous permettre de voir quels seraient les meilleurs endroits où il conviendrait que nous nous positionnons.

En sachant que nous avons un développement sur le campus nord à travers l’ESTP, ESEO ainsi qu’une nouvelle filière médicale qui vient s’installer dans le campus 2. Il va donc y avoir un développement des effectifs et se pose à mon sens la question d’une structure et bien évidemment la question se pose également en centre-ville puisque la BSB, Sciences po, l’université de Bourgogne et l’École nationale supérieure d'art notamment sont présents et ne bénéficient pas de la restauration universitaire et en particulier du repas à 1 euro.

Cette étude qui a été faite à l’initiative du CROUS et qui est cofinancée par Dijon Métropole et le CROUS va nous aider à avancer sur le sujet. Je partage le constat de François Rebsamen sur le sujet et c’est la raison pour laquelle nous avançons ensemble. » 

Que propose le CROUS pour améliorer la situation ?

« Finalement, ce que nous faisons pour nous améliorer c’est que le CROUS reste en perpétuelle situation d’adaptation. Nous nous mobilisons constamment, je voudrais quand même dire que nous avons rénové la cafétéria Droit-Lettres. À la rentrée nous allons rénover la cafétéria STAPS et la prochaine étape sera la cafétéria de l’IUT. Entre temps nous avons transformé la cafétéria de Lamartine en brasserie et en parallèle pour fluidifier les files d’attente nous avons mis en place au restaurant universitaire Montmuzard une file express. C’est 300 repas en vente à emporter qui sont délivrés quotidiennement.

Au restaurant universitaire Mansart, nous avons fermé l’espace de cafétéria et l’avons ouvert en restauration assise. Nous nous adaptons perpétuellement, de manière permanente, pour répondre le plus rapidement possible aux besoins des étudiants en sachant qu’effectivement la question de l’ouverture de nouvelles structures est un vrai sujet auquel nous avançons en parallèle. » 

Les longues files d'attente devant les Restos U sont-elles également liées aux aides gouvernementales pour la restauration universitaire ?

« Il faut rappeler que nous avons mis en place depuis deux ans le repas à 1 euro. C’est quelque chose de très attractif. Un repas à 1 euro qui est destiné aux étudiants boursiers, auquel s’ajoute la possibilité pour les étudiants en situation de précarité et qui ne sont pas boursiers, de bénéficier de ce repas à 1 euro suite à une évaluation sociale simplifiée et de rappeler aussi que dans un contexte d’inflations, une offre à 3 euros 30 pour entrée/plat/dessert reste quelque chose d’extrêmement attractif.

C’est vrai que nous avons eu une augmentation très forte de la fréquentation au niveau de la restauration universitaire cette année. Cela en lien avec les aides gouvernementales mises en place mais en lien aussi avec l’inflation. On voit, avec l’inflation, le rôle social très important du CROUS, pour accompagner les étudiants à manger sainement. » 

Le 1er décembre dernier, lors de l'inauguration du Centre de solidarité des étudiants de l’université de Bourgogne, des élus dijonnais ont regretté que le CROUS ne participe pas au financement de ce nouvel organisme qui va notamment apporter une aide alimentaire. Que leur répondez-vous ?

« Effectivement. Moi aussi j’ai regretté que nous n’ayons pu être présent lors de la dernière réunion de solidarité, je comprends l’étonnement des élus. Dotant que cette commission s’appuie beaucoup sur le CROUS et travaille énormément avec le CROUS. Nous sommes en partenariat avec cette commission de solidarité pour lutter contre la précarité étudiante. Je regrette que ça a été mal interprété mais nous sommes présents de manière permanente dès lors que nous travaillons ensemble pour lutter contre la précarité étudiante. »

Propos recueillis et photographies
Manon Bollery

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