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20/06/2023 21:07

DIJON : Les principaux débats du conseil municipal du 19 juin

Le financement de la transition écologique, l'achat du terrain occupé aux Lentillères, le nombre de policiers municipaux, l'explosion du coût du chantier du siège de l'OIV, une future exposition sur la BD à la Cité de la Gastronomie et la descente du DFCO en National ont été au menu des débats.
Le contenu du conseil municipal de ce lundi 19 juin 2026, le dernier avant la pause estivale, a été particulièrement dense. Du fait des sujets évoqués mais aussi de l'actualité politique, les débats ont pris des allures de bilan de mi-mandat.

Le gouvernement décide unilatéralement d'augmenter les fonctionnaires territoriaux


En amont de la session, alors que les associations d'élus ont boycotté les Assises des finances publiques organisées ce jour par le gouvernement. François Rebsamen (PS, FP), maire de Dijon a demandé à ce que «l’État se concentre sur ses compétences régaliennes plutôt que de s'occuper de la décentralisation».


L'objet du «courroux» des élus locaux concerne l'augmentation du point d'indice des agents de la fonction publique territoriale et l'instauration d'une prime décidées unilatéralement par le gouvernement. La mesure de pouvoir d'achat devrait coûter 1,2 million d'euros à la Ville de Dijon en année pleine.

L'ASFO défend sa subvention


Par ailleurs, en marge des débats, Nathalie Koenders (PS), première adjointe au maire de Dijon, est temporairement sortie de la salle pour échanger avec des représentants de l'Association sportive de la Fontaine d'Ouche (ASFO) venus protester contre la menace de suspension d'une subvention de 13.000 euros et s'insurger devant les agressions dont sont victimes les enfants souhaitant jouer au foot.

La venue de l'ASFO étant attendue, la première adjointe a porté le message du maire – «il n'est pas possible d'avoir de l'argent public sans commissaire au comptes pour rendre des comptes certifiés» – et une réunion de concertation a été convenue.

François Deseille signale «la résilience de la collectivité» sur le plan budgétaire


La session débute par un hommage à Lionel Bard, professeur d'histoire-géographie au lycée du Castel et ancien conseiller municipal dans la mandature précédente, dont le décès a été annoncé le 15 juin dernier (lire le communiqué).

Le conseil municipal se penche ensuite sur le compte de gestion 2022 présenté par François Deseille (Modem) qui souligne «la résilience de la collectivité» sur le plan budgétaire entre l'après-crise sanitaire et la crise énergétique. «Notre ville s'en sort bien grâce à la gestion que nous menons», résume l'adjoint au maire.

«Ce bilan ne nous paraît pas refléter une image fidèle de la situation patrimoniale de la collectivité», indique Emmanuel Bichot (LR, AD), président du groupe Agir pour Dijon, faute de «dépréciation» dans le temps des immobilisations.

«Nous n'avons pas de vision fidèle à la réalité de notre patrimoine et de sa réelle valeur économique», analyse-t-il avant de s'abstenir lors du vote du rapport.

La dette de la commune continue de diminuer


L'adjoint aux finances enchaîne avec la présentation du compte administratif qui s'élève à 235 millions en 2022 contre 224,6 millions d'euros en 2021. Selon lui, «l'exécution du budget 2022 s'est inscrite dans la trajectoire annoncée» lors du vote du budget primitif, «tous nos engagements sont respectés».

L'investissement s'est élevé à 44,7 millions d'euros (contre 40,3 millions d'euros en 2021), les dépenses de fonctionnement à 174,4 millions d'euros (soit +8,7% par rapport à 2021 à périmètre constant), l'épargne brute à 34,4 millions d'euros (soit -6% par rapport à 2021), l'encours de la dette à 121,1 millions d'euros (soit -10 millions d'euros par rapport à 2021). La capacité de désendettement atteint 3,5 années. L'élu signale également que la part municipale de la taxe foncière n'a pas augmenté.

L'excédent de résultat de 57,5 millions d'euros servira «en priorité à la couverture du déficit d'investissement».

Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 174,4 millions d'euros (soit +8,72% par rapport à 2021 à périmètre constant du fait d'une «forte poussée inflationniste»), les recettes de fonctionnement à 209,3 millions d'euros (soit +8,35% par rapport à 2021 à périmètre constant).

Au passage, l'élu centriste, soutien d'Emmanuel Macron, souligne que la dotation globale de fonctionnement a augmenté de 1,81% : «depuis cinq ans maintenant, elle augmente certes légèrement mais c'est déjà beaucoup que les période de glaciation et de baisse connues sous les présidences précédentes». Même si, «Dijon touche une DGF plus faible que les autres villes de la strate».

En lien avec le vote du budget primitif 2023, l'adjoint aux finances «matraque» l'objectif d'«investissement soutenu», de «désendettement» et de «stabilité des taux de fiscalité locale».

Emmanuel Bichot juge «un bilan en trompe-l’œil»


Emmanuel Bichot sonne aussitôt la charge en jugeant qu'il s'agit «un bilan en trompe-l’œil de la municipalité à mi-mandat et après plus de vingt ans d'exercice du pouvoir».

«Derrière la vitrine du centre-ville minéral et de la Cité de la gastronomie, il y a les réalités concrètes de tous les quartiers de la ville», poursuit celui qui s'est d'ores et déjà déclaré candidat aux prochaines municipales. «Les Dijonnais ne sont plus dupes et voient bien dans leur quotidien que la propagande municipale et son auto-satisfaction permanente ne parvient pas à masquer la réalité».

L'opposant évoque la «dégradation du patrimoine (…) faute d'entretien, d'investissement et de renouvellement réguliers» alors que la trésorerie est jugée «anormalement élevée» avec près de 80 millions d'euros, de l'«argent inemployé».

«Votre politique municipale est centrée sur les opérations de prestige au détriment de tous les besoins réels de la population. (…) Votre municipalité est rattrapée par son bilan. Les interventions deviennent urgentes dans les écoles, dans les équipements sportifs et les gymnases, au parc des expositions, dans les bâtiments communaux, dans les églises et les monuments, dans la voirie», scande l'élu conservateur.

Après avoir critiqué la politique urbanistique du maire de Dijon, Emmanuel Bichot rappelle que la taxe foncière a bel et bien augmenté en 2022 pour «les contribuables dijonnais» du fait de «l'augmentation de la part versée à la Métropole».

Laurent Bourguignat souligne le phénomène de «métropolisation»


Pour sa part, Laurent Bourguignat (LR, NE), président du groupe Dijon autrement, choisit de mettre l'accent sur la «métropolisation» qui concerne la commune : «je ne suis pas sûr que les Dijonnais mesurent toujours la puissance qu'a désormais la Métropole par rapport à la Ville».

L'élu libéral pointe «les moyens insuffisants consacrés à la sécurité», «la politique d'urbanisme [qui] densifie Dijon de manière déraisonnable», «les sommes très importantes» dédiées à On Dijon, le manque d'«envergure» des expositions à la Cité de la gastronomie ainsi que «l'augmentation des tarifs des restaurants scolaires et activités extrascolaires».

Une centaine de policiers municipaux équipés d'armes à feu


L'opposant indépendant Axel Sibert (LR) met l'accent sur le nombre d'agents de la police municipale.

Nathalie Koenders aura beau jeu de répondre que le nombre de policiers municipaux a encore augmenté depuis la fin 2022 pour atteindre 85 agents, sans compter 10 recrutements «en cours».

La première adjointe annoncera que, après la dernière session du 26 juin, «l'ensemble des policiers municipaux seront armés à l'été», y compris les agents intervenant en journée. Ce ne sera toutefois pas encore le cas des nouvelles recrues qui entameront à leur tour un cycle de formation pour «être armés au cours du temps».

Olivier Muller pointe «l'obsession» de la dette publique


Pour le groupe Écologistes et citoyens, Olivier Muller (EELV) axe son propos sur «le coût faramineux de l'adaptation de nos vies au changement climatique et au respect des objectifs environnementaux» afin de cibler «le gouvernement actuel» mais aussi «l'adjoint aux finances» qui «se félicite, CA après CA, de manière un peu obsessionnelle, de l'objectif central et quasi unique de désendettement».

«Les écologistes appellent à une rupture avec cette gestion frileuse et demandent à ce que les crédit nécessaires pour répondre au défi climatique et à l'accompagnement des habitants dans la transition de leur mode de vie soient inscrits au [budget primitif] et réalisés», développe l'opposant qui estime les actions de l'exécutif «bien timides».

Nathalie Koenders revendique de «préparer la ville de demain tout en améliorant le quotidien de ses habitants»


Face à la critique, François Rebsamen répond «tram, piétonisation, réseau de chauffage, l'hydrogène, RESPONSE, 75 millions pour les écoles, la végétalisation...». Et d'ajouter que le désendettement permettra «de s'endetter demain pour répondre à la crise écologique».

Présidente du groupe Socialiste, radical, citoyen et apparenté, Nathalie Koenders prolonge le propos dans une longue défense du bilan de l'exécutif municipal, évoquant le choix de «concilier transition écologique, action sociale et attractivité» afin de «préparer la ville de demain tout en améliorant le quotidien de ses habitants».

Les élus du groupe Agir pour Dijon et Bruno David votent contre. Le groupe Dijon autrement s'abstient ainsi que le groupe Écologistes et citoyens. Le compte administratif est donc adopté à une large majorité.

Révision à la hausse du chantier du siège de l'OIV


Le coût estimé de la réhabilitation de l'hôtel Bouchu d'Esterno pour accueillir le siège de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) bondit à 17,3 millions d'euros (soit +50,4% par rapport à l'enveloppe initiale) du fait «des évolutions du projet» et «du contexte économique», selon François Deseille qui présente le rapport.

Les principales évolutions correspondent au positionnement en sous-sol d'une «grande salle de réunion en amphithéâtre», au «remplacement intégrale des menuiseries extérieurs», au recours à de la «géothermie profonde» pour gérer la température intérieure et à un chantier «complexe» à mener en temps «contraint» du fait d'une livraison prévue en 2024.

En fonction de quoi, Emmanuel Bichot se dit «surpris» par «l'ampleur de la révision des coûts», s'interroge sur le recours à la géothermie profonde «en plein centre de Dijon» et estime «les délais incompatibles avec la restauration dans de bonnes conditions d'un monument historique».

Pour sa part, Catherine Hervieu (EELV) exprime ses «réserves» et s'interroge sur «les modalités du prévisionnel initial». Pour l'opposante, «l'attrait touristique ne saurait aller à l'encontre du cadre du vie des habitants». L'écologiste renouvelle ses regrets concernant la privatisation du jardin public attenant.

Henri-Bénigne de Vrégille (HOR) déplore de «mauvaises prévisions de certains coûts». Selon l'opposant, «il est plus facile de lancer des autorisations de programme avec des montants sous-évalués». Et d'appeler à réaliser un projet «proportionné» en espérant «des retombées pour le territoire».

François Rebsamen répond en soulignant que les loyers versés par l'OIV devraient totaliser 14,6 millions d'euros sur 50 ans. «Dijon va devenir capitale du vin», résume-t-il, se félicitant de «la déconcentration d'organismes internationaux» voulue par le président de la République.

Au passage, le maire indique que les études à mener au niveau de l'église Saint-Philibert, bâtiment pour lequel François Rebsamen a sollicité l'accompagnement de Stéphane Bern (lire notre article), coûteraient, à elles seules, 7 millions d'euros.

«Nous n'aurions pas eu les moyens de remettre à niveau cet hôtel particulier dans d'autres circonstances», commente Jean-Patrick Masson (écologiste indépendant), qui assure que «deux forages de géothermie profonde sont possibles en milieu urbain».

Les élus du groupe Agir pour Dijon votent contre la révision de programme. Dijon autrement et les Verts s'abstiennent. Le budget supplémentaire 2023 intégrant cette révision est adopté à une large majorité.

La prochaine exposition temporaire du musée des Beaux-arts sera payante


Christine Martin (PS) signale que, comme c'était le cas avant la rénovation du musée des Beaux-arts, les expositions temporaires pourront désormais être payantes.

La première étant «À portée d'Asie», à partir du mois d'octobre. Son plein tarif sera de 9 euros, avec un tarif réduit à 5 euros assorti de gratuités notamment pour les personnes de moins de 26 ans et les étudiants.

Emmanuel Bichot renouvelle sa demande que les entrées des expositions permanentes soient payantes pour les «visiteurs extérieurs». Christine Martin rappelle que la majorité municipale souhaite que la culture soit «accessibles à toutes et tous».

Une étude préalable à la restauration du char Duguay-Trouin


Le projet de restauration du char M4 Sherman dit «Duguay-Trouin» est présenté par Jean-Philippe Morel (PR) qui souligne «la forte dimension mémorielle».

Durant la Seconde guerre mondiale, le char, fabriqué par l'Américain Chrysler et confié aux armées alliées, a été engagé dans le débarquement de Provence. Il a été débarqué dans la baie de Saint-Tropez, le 15 août 1944, avec le Deuxième régiment de cuirassiers qui a remonté ensuite la vallée du Rhône.

Juste avant les combats menant à la Libération de Dijon, le char a été endommagé, près de Meursault, le 6 septembre 1944. Trois hommes de l'équipage ont été tués.

Venu à Dijon à la demande du chanoine Félix Kir, sorti des stocks de l'armée à la demande de Robert Poujade, le char a été installé dans l'espace public dijonnais, place du 1er-Mai, de 1948 à 1958, puis place du Général-Estienne. Il a été classé aux monuments historiques en 1992.

«Confronté aux intempéries et au changement climatique, il est dans un état préoccupant», alerte Jean-Philippe Morel.

La restauration de l'ancien équipement militaire est donc envisagée en vue du 80ème anniversaire de la libération de Dijon, en 2024. Le financement de l'étude préalable, évaluée à 6.216 euros, recevra un mécénat de 5.000 euros destiné à la Ville de Dijon de la part de la Fondation pour la sauvegarde de l'art français.

À son tour, Emmanuel Bichot souligne «le grand intérêt historique» du char mais regrette qu'«on ait laissé son état se détériorer» : «ce char était encore en parfait été en 2004 !»

L'assemblée municipale vote à l'unanimité le principe de ce mécénat.

Une exposition sur la BD à la Cité de la Gastronomie en 2025


Le pôle culturel de la Cité internationale de la gastronomie et du vin accueillera en 2025 une exposition sur les relations entre gastronomie et bande dessinée. Le rapport est présenté par Bassir Amiri (PS).

Après un affichage actuellement à Paris puis à Angoulême en 2024, l'exposition «Croquez la bande-dessinée, la BD met les pieds dans le plat» sera présentée à Dijon, du 17 février 2025 au 4 janvier 2026. Participant à la production, la Ville de Dijon finance le projet à hauteur de 192.000 euros.

Henri-Bénigne de Vrégille critique le «positionnement» du pôle culturel de la Cité de la Gastronomie, vu comme un «produit d'appel» pour faire venir des visiteurs français et étrangers. L'opposant incite à «créer des expositions de grande qualité».

François Deseille défend l'exposition qu'il a découverte à la Maison de la radio et souligne l'implication des acteurs de la Cité qui proposeront notamment des recettes en lien avec les BD évoquées dans l'exposition.

Des Stolpersteine à Dijon


«Dijon se souvient», déclare avec gravité Jean-Philippe Morel en abordant un rapport nourri d'un travail de mémoire conduit par des élèves du lycée Charles de Gaulle (lire notre article).

Des «Stolpersteine» ou «pavés de mémoire» seront mis en place dans les rues dijonnaises pour rendre hommage à douze otages dijonnais juifs victimes de la rafle du 26 février 1942.

Chaque pavé comportera le nom, les dates de naissance, de déportation et de décès des personnes. Il sera positionné devant le dernier domicile connu.

Prévu pour être réalisé en 2024, la Ville mobilise 1.584 euros pour financer ce projet qui est encouragé notamment par François Tenenbaum (PS) qui salue également le devoir d'histoire mené par les élèves.

Stéphanie Vacherot appelle à «recruter plus d'AESH en leur établissant un véritable statut»


L'examen des rapports terminé, Stéphanie Vacherot (PS) présente un vœu adressé au ministre de l’Éducation nationale sur les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) dont «les conditions de travail ne sont plus acceptables».

La socialiste appelle le gouvernement à «recruter plus d'AESH en leur établissant un véritable statut et une rémunération en relation avec l' implication, le dévouement et leur nécessité pour une véritable inclusion des enfants en situation de handicap».

Alors que Céline Renaud (sans étiquette) considère que «en termes d'inclusion, l'Etat et les collectivités font souvent beaucoup de comm'», François Rebsament réagit en déclarant que «ce gouvernement a fait des efforts formidables pour l'intégration des personnes en situation de handicap» et que «la Ville de Dijon fait beaucoup pour permettre l'inclusion».

Le vœu est toutefois adopté à l'unanimité.

La redevance d'occupation du DFCO en question


La relégation de l’équipe masculine professionnelle du DFCO en National, l'équivalent de la troisième division, retentit jusque dans l'assemblée municipale puisque la Ville a financé des travaux d'extension du stade Gaston Gérard à 19.000 places et perçoit une redevance d'occupation de l'espace public tandis que la Métropole subventionne le club.

Laurent Bourguignat pose une question orale sur «les conséquences» de cette relégation.

C'est une «grande déception», réagit tout d'abord François Rebsamen. La nouvelle situation va créer «une difficulté financière pour le club». Le maire souligne néanmoins que «le club est bien géré». «Pour faire en sorte qu'il remonte très vite, la Ville et la Métropole soutiendront autant que nécessaire le club», déclare-t-il.

La redevance d'occupation du stade versée par le DFCO était de 1,5 million d'euro en Ligue 1, 700.000 euros en Ligue 2 et sera, a priori, de 437.000 euros. Sauf que le club a déjà évoqué la possibilité de n'ouvrir aux spectateurs qu'une moitié du stade, ce qui pourrait conduire à négocier ce dernier montant.

«La JDA n'a toujours pas signé la convention d'occupation du Palais des sports et le DMH s'y est engagé», signale le maire.

La Ville recrute pour renforcer l'«accompagnement social» des résidents du foyer Sadi Carnot


Via une question orale portant sur «troubles à la tranquillité publique» provoqués par des bénéficiaires du foyer Sadi Carnot, Laurence Gerbet (NC) demande «des mesures énergiques» ou «la relocalisation du foyer Sadi Carnot dans un site plus approprié».

«Nous n'avons pas attendu votre question pour agir», réagit Nathalie Koenders qui apporte des réponses en signalant «des passages accentués» de la police municipale avec vingt verbalisations et une trentaine de mise à disposition de la police nationale pour ivresse publique manifeste.

La première adjointe indique que, pour mener un «accompagnement social», la Ville de Dijon a décidé le financement de deux postes de travailleurs sociaux, durant six mois, dédiés au centre d'hébergement et de réinsertion sociale géré par l'ADEFO à la demande de l’État.

Et François Rebsamen d'ajouter qu'«il y en aura de plus en plus puisque c'est dans les grandes villes que ceux qui ont des addictions se retrouvent» au moment où le gouvernement travaille à la répartition en régions des SDF, migrants ou personnes isolées précédemment installés à Paris afin de libérer des chambres d'hôtel en vue des Jeux olympiques de Paris 2024.

Jean-Christophe Tardivon

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Le dossier de la Ville de Dijon sur les informations marquantes du conseil municipal du 19 juin


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