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18/03/2021 21:04

RÉGIONALES : «La majorité présidentielle est dans tous les territoires», déclare Denis Thuriot

Premier déplacement ce jeudi 18 mars dans le cadre de la campagne des élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté pour Denis Thuriot, maire de Nevers et candidat de la majorité présidentielle. À Dijon, en compagnie de Stanislas Guerini, délégué général LREM, et de plusieurs soutiens régionaux, Denis Thuriot a visité la Banque alimentaire de Bourgogne.
Depuis l'officialisation de sa candidature aux élections régionales de Bourgogne-Franche-Comté le 5 mars dernier à Nevers, Denis Thuriot a réservé à Dijon son premier déplacement de campagne ce jeudi 18 mars 2021 pour visiter deux structures. Une association d'utilité sociale, la Banque alimentaire de Bourgogne, et une entreprise du secteur de la santé, le spécialiste du handicap et de l'orthopédie Protéor.

Aux côtés de Denis Thuriot, Stanislas Guerini, délégué général de La République En Marche et député de Paris, venu soutenir le candidat en compagnie de François Patriat, sénateur LREM de la Côte-d'Or, des députés LREM de la Côte-d'Or Didier Martin et Didier Paris, de la conseillère régionale Muriel Vergès-Caullet (Territoires de Progrès), du maire de Vesoul, Alain Chrétien (Agir la droite constructive) et de la référente LREM pour la Côte-d'Or, Maria Paz-Usach.

«Montrer que la Région peut être partout et venir de partout»


Avocat de profession, inscrit au barreau de Nevers, Denis Thuriot a effectué une partie de ses études de droit à Dijon. «On vient porter une région de la relance, la relance solidaire», déclare Denis Thuriot en marge de sa visite du siège de la Banque alimentaire Bourgogne dans la zone Cap Nord.

Concernant la capitale régionale et les critiques lui attribuant une «centralisation», Denis Thuriot indique que «nous avons besoin de villes fortes comme Dijon et Besançon, par exemple» avant d'ajouter que «nous souhaitons porter davantage une meilleure unité de la région, je pense qu'aujourd'hui, on raisonne encore trop Bourgogne ou trop Franche-Comté. (…) Et en même temps montrer que la Région peut être partout et venir de partout. L'idée est que notre mouvement issu de la majorité présidentielle incarne la région dans tous ses territoires, jusque dans les plus petits, jusque dans les plus reculés. (…) La Région partout, la Région pour tous».

«L'ADN de La République En Marche et des composantes de la majorité présidentielle qui m'accompagnent, (…) c'est d'être ouvert à tous sauf aux extrêmes. Aucune discussion n'est fermée, à ce jour, ni demain. Par contre, ce que nous faisons, c'est que nous partons, dans un courant majorité présidentielle, avec notre propre identité», déclare le candidat qui est également soutenu par le Modem, Agir la droite constructive et Territoires de Progrès.

Alors que plusieurs maires sortants du Parti Socialistes et des Républicains ont conservé de grandes villes aux municipales de juin 2020, la question se pose de l'espace politique que LREM peut se frayer en Bourgogne-Franche-Comté. «La nature a horreur du vide donc nous avons notre propre espace et nous en avons certainement d'autres à conquérir, y compris parfois pour proposer des alternatives à certains votes extrêmes, il faut que nous proposions aussi une alternative à ceux qui ne se retrouvent pas dans ces partis traditionnels», commente Denis Thuriot. «Affirmer [notre positionnement], c'est exister à part entière, c'est aller à la conquête effectivement des électorats, la relance de nos sympathisants, leur montrer que la majorité présidentielle, elle est bien là, elle n'est pas qu'au plus haut de l’État ou au gouvernement mais elle est dans tous les territoires», ajoute-t-il.

«Il faut rapprocher la Région des territoires»


Venu soutenir Denis Thuriot en Bourgogne-Franche-Comté, Stanislas Guerini a lecture «très proche» de celle de Denis Thuriot alors que débute la campagne. «Je suis très heureux de soutenir un maire, engagé, qui a su gagner, et regagner, un maire innovant qui porte aussi l'identité d'un territoire. (…) Il faut rapprocher la Région des territoires», indique le délégué général de La République En Marche.

«L'essentiel c'est que les gens se retrouvent dans la possibilité d'être rassurés par le rôle d'une Région qui pourrait avoir davantage de liens avec l’État, avec le gouvernement. C'est montrer qu'il y a une voie : la majorité des Français, si on doit encore mettre des cases, sont centre-gauche et centre-droit, c'est comme ça qu'ils se définissent avec des curseurs qui peuvent être différents sur certaines thématiques».

«On veut que ce soit l'élection de la relance»


Face aux résultats des dernières élections municipales, Stanislas Guerini met en avant le totem du «rassemblement» : «on est fort quand on est rassemblé. (…) Notre ADN politique, derrière le président de la République, c'est celle du rassemblement, celle du dépassement des clivages. Je crois que dans cette élection régionale, nous sommes ceux qui portons ce rassemblement, dans un espace politique très large qui va du centre-gauche au centre-droit aujourd'hui. On est fort quand on croit dans ses idées. (…) On veut que cette élection régionale, ce soit l'élection de la relance. On a un moment pour le pays qui est décisif, on va devoir avoir des Régions qui seront des accélérateurs de relance, à la fois pour répondre à l'urgence, c'était effectivement le sens de venir dans une banque alimentaire aujourd'hui, et pour projeter le pays dans l'avenir. Il y a beaucoup d'atouts dans cette région-là sur l'agriculture, sur l'industrie, sur la santé. Ce seront autant de thématiques qui seront portées par Denis Thuriot, par cette majorité présidentielle qui est rassemblée. C'est une vraie opportunité, il ne faut pas passer à côté de cette chance, que l'élection régionale ce soit l'élection de la relance».

Jean-Christophe Tardivon

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