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24/10/2023 20:54

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ : «Le CREPS s'impose comme l'acteur de référence du sport de haut niveau», déclare Marie-Guite Dufay

Salles de musculation, balnéothérapie, espace simulant 3.000 mètres d'altitude, cabine de cryothérapie... un nouveau bâtiment du CREPS a fait l'objet de commentaires élogieux lors de son inauguration, ce mercredi 18 octobre, à Dijon.
«Tapis rouge pour les sportifs !» La président de la Région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite Dufay était particulièrement enthousiaste en inaugurant la première phase des travaux de modernisation du CREPS, ce mercredi 18 octobre 2023, à Dijon.

Ce chantier représente un investissement de 13,5 millions d'euros partagés entre l’État, l'Agence nationale du sport et la Région.

Le Centre de ressources, d'expertise et de performance sportive de Bourgogne-Franche-Comté dispose désormais d'un nouveau bâtiment pour accompagner la préparer des athlètes de haut niveau représentant à lui seul un budget de 7,3 millions d'euros.

Une large délégation d'élus, d'entrepreneurs et de sportifs


Plus de 150 personnes ont participé à cette inauguration qui s'est déroulée en présence donc de Marie-Guite Dufay (PS), présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, de Franck Robine, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, Pierre N'Gahane, recteur de l'académie de Dijon, Bâbak Amir-Tahmasseb, directeur de la cellule des relations internationales du réseau Grand INSEP, Chrystel Marcantognini, président du Comité régional olympique et sportif, Catherine Lepetz, présidente du CREPS, Cathrin Trebeljahr, architecte, et Pascal Bonnetain, directeur du CREPS, qui a piloté la visite.

Parmi les élus, étaient notamment présent, Michel Neugnot (PS), premier vice-président du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Willy Bourgeois (PS), vice-président chargé du sport et président de la Conférence régionale du sport, Laëtitia Martinez (PS), vice-présidente de la Région chargée de la recherche, Océane Godard (PS), vice-présidente chargée de l'offre de formation, François-Xavier Dugourd (LR, NE), vice-président du conseil départemental de la Côte-d'Or, Antoine Hoareau (PS), vice-président de Dijon Métropole, Pierre Pribetich (PS), président de la SPLAAD, et Claire Tomaselli (PS), adjointe au maire de Dijon délégué aux sports et à l'olympisme.

Ont également participé d'anciens sportifs comme l'arbitre de football Michel Vautrot et des sportifs en activité dont le cycliste Jérémy Cabot, le champion olympique de lutte Steeve Guénot, le nageur en parabrasse Hector Denayer, la championne de France de tir à l'arc Léa-Lynn Gregorio, le champion du monde de descente en Kayak Quentin Bonnetain ainsi que de jeunes sportifs résidents du CREPS.

Le CREPS forme aux métiers du sport


Comme l'explique la Région, le CREPS est un établissement public local de formation dans les domaines du sport, de la jeunesse et de l’éducation populaire, dont la gouvernance est partagée entre le ministère des Sports et la Région.

Avec les années la structure s'est spécialisée dans le sport de haut niveau ainsi que dans le numérique. Il propose également des formations aux métiers du sport.

La Maison régionale de la performance sportive de Bourgogne-Franche-Comté a installé son siège dans les locaux du CREPS.

Des travaux de modernisation initiés en 2017


La première phase des travaux de modernisation du CREPS comprend la construction du Centre de performance et de préparation athlétique (C2PA) de 1.345 m2 sur deux niveaux, la création d’une extension de 270 m2, adossée au gymnase Jacob, qui regroupe les vestiaires, les sanitaires et des locaux de stockage de matériel, la rénovation du bâtiments d’hébergement Notos et d’accueil et des travaux de mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Selon Pascal Bonnetain, en 2017, le projet a été lancé avec trois critères pour guider la réflexion : «la performance, l'accessibilité et la sobriété énergétique».

Un nouveau Centre de performance et de préparation athlétique


La visite inaugurale se concentre sur le C2PA et le bâtiment Notos. «On s'entraîne en bas et on récupère en haut», signale Pascal Bonnetain à propos du C2PA.

En bas : des salles de musculation sur 800 m² dont une salle simulant l'altitude de 3.000 mètres et une autre atteignant la température ambiante de 60° pour préparer les épreuves se déroulant par fortes chaleurs.

À l'étage : un espace sec avec notamment une salle de massage, un espace humide avec cinq petites piscines, un sauna de 12 personnes, un autre de 35 personnes, idem pour les deux hammams, et encore une cabine de cryothérapie allant de -40° à -140°.

«Cela répond aux protocoles du sportif de haut niveau», s'enthousiasme Pascal Bonnetain. «C'est aussi un outil pédagogique pour permettre aux jeunes de comprendre comment on s'entraîne.»

Le C2PA a été financé à hauteur de 7,4 millions d'euros par la Région Bourgogne-Franche-Comté, de 4 millions d'euros par l’État et de 2,5 millions d'euros par l’Agence nationale du sport.

Rénovation d'un bâtiment d'hébergement


Le bâtiment de chambres d'étudiant Notos, datant des années 1960, a été rénové avec mise au normes d'hôtellerie trois-étoiles et d'accessibilité aux personnes en situation de handicap.

Des locaux pour les personnels techniques et administratifs – agents qui relèvent de la Région Bourgogne-Franche-Comté depuis 2016 – ont également eu droit à un coup de neuf et le chauffage a été raccordé au réseau de chaleur urbain métropolitain. Ce dispositif énergétique sera prochainement complété par une ombrière de panneaux solaires photovoltaïques.

Objectif : accueillir des équipes étrangères concourant pour Paris 2024


Déployée sur 23,4 hectares où les déplacements décarbonés sont privilégiés, l'infrastructure du CREPS est dédiée à l'accompagnement des résidents annuels du CREPS et des équipes de France venant en stage.

Cependant, le site est en mesure d'accueillir des délégations d'équipes de fédérations étrangères dans le cadre de Paris 2024.

Implanté sur un territoire déjà labellisé Terre de Jeux, le CREPS a été retenu par le Comité d'organisation des Jeux olympiques ; il reste maintenant à séduire les fédérations en faisant la promotion de la qualité des installations sportives et de l'hébergement.

Claire Tomaselli se félicite d'«un dynamisme sans égal à l'endroit du sport»


Une démonstration de la nouvelle discipline olympique qu'est le breakdance par les performers de Figure2Style précède les discours.

«À l'aube des Jeux olympiques, (…) nos territoires font preuve d'un dynamisme sans égal à l'endroit du sport», déclare ensuite Claire Tomaselli pour la Ville de Dijon. «Ces installations sont tout à fait incroyables ! (…) La formation sur le territoire de Bourgogne-Franche-Comté est nationalement reconnue quelles que soient les disciplines.»

«Pour nous, ça a été une belle aventure de construire un bâtiment pour le sport, avec des sportifs, avec l'esprit sportif», glisse l'architecte s'exprimant au nom de l'ensemble des acteurs de la maîtrise d’œuvre dont plusieurs représentants sont dans l'assistance.

«La performance se crée, se développe et s'accompagne partout dans nos territoires», signale Bâbak Amir-Tahmasseb


«C'est un jalon significatif de l'engagement continu de ce CREPS, au sein du réseau Grand INSEP, en faveur de l'accompagnement du sport de haut niveau et de la performance», se félicite Bâbak Amir-Tahmasseb, représentant le réseau Grand INSEP et ex-champion du monde de kayak. «Il y a la dimension physique, l'athlétisation, la récupération et l'équilibre de vie.»

«La performance se crée, se développe et s'accompagne partout dans nos territoires et le CREPS Bourgogne-Franche-Comté est un acteur fort pour le sport de haut niveau», insiste Bâbak Amir-Tahmasseb.

Selon Marie-Guite Dufay, «le CREPS s'impose comme l'acteur de référence du sport de haut niveau en Bourgogne-Franche-Comté»


«Grâce à ces travaux d'ampleur, (…) le CREPS s'impose comme l'acteur de référence du sport de haut niveau en Bourgogne-Franche-Comté, ce sont désormais des bâtiments de pointe qui sont à la disposition des sportifs», revendique Marie-Guite Dufay qui insiste sur «le volet recherche».

Le présidente de Région signale que la modernisation du CREPS a bénéficié de financements nationaux liés à l'organisation des Jeux olympiques en France et de financements venant du plan de relance régional consécutif à la crise sanitaire.

«Ce projet coche toutes les cases des écoconditions que nous avons instaurées en matière bâtimentaire», souligne la socialiste. «Le CREPS travaillent pour l'avenir. (…) Nous avons mis le maximum de moyens pour la réussite de nos sportifs.»

Franck Robine salue «un équipement d'exception»


Le préfet débute son intervention par une citation, non pas textuelle mais visuelle. Le représentant de l’État brandit un portrait du général de Gaulle non pas en uniforme mais en jogging et baskets. Il s'agit d'un dessin humoristique de Jacques Faizant, publié dans Le Monde et illustrant la «débacle» des sportifs français aux JO de Rome en 1960 – terminant à la 25ème place des nations, sans aucune médaille d'or – avec ce commentaire : «Dans ce pays, si je ne fais pas tout moi-même...».

«On peut se réjouir que l'on soit tous ensemble pour œuvrer à la réussite des sportifs français», enchaîne Franck Robine, à moins d'un an de Paris 2024. «Le CREPS constitue un pôle de ressources régionales qui permettra de tirer vers le haut toute la jeunesse et tous les sportifs de la région. (…) Vous avez réussi à mettre en place un équipement d'exception !»

La Région offre des places pour Paris 2024 aux bénévoles des clubs sportifs


À noter que la Région a acquis près 3.800 places pour les épreuves de Paris 2024 – dont la moitié pour les Jeux paralympiques – destinées aux bénévoles des clubs sportifs, «maillons essentiels de notre société sportive».

Selon Marie-Guite Dufay, «ce formidable rendez-vous national doit servir de levier pour développer une belle politique sportive régionale dans les années qui viennent».

Jean-Christophe Tardivon

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